Le créateur de "Winx Club" prépare un film à 100 million de dollars
après que Netflix ait annulé "Fate: The Winx Saga"
Article écrit par Nick Vivarelli
Iginio Straffi, créateur de la franchise télévisée magique "Winx Club" et fondateur de sa société de production Rainbow S.p.A, a été un peu surpris que Netflix ait annulé le live-action "Fate: The Winx Saga" (Destin: La Saga Winx) après deux saisons. Mais il y voit aussi une opportunité.
"Je dois encore entendre ce que Netflix a à dire officiellement," a déclaré Straffi dans une interview exclusive avec Variety après avoir appris de la part du showrunner Brian Young que la série avait été annulée. "Je parlerai à Netflix pour bien comprendre ce qui s'est passé."
L'annulation de "La Saga Winx" signifie que, contractuellement, Straffi, qui a créé les six fées tendances qui sont devenues une propriété intellectuelle mondiale, peut désormais aller de l'avant avec un film "Winx" en live-action planifié depuis longtemps et doté d'un budget de plus de 100 millions de dollars. C'est "probablement le projet le plus important de toute ma carrière," a-t-il déclaré.
Pour son créateur, transformer les "Winx" en une franchise de films en live-action est le point culminant du parcours de la saga.
"Nous avons commencé avec la série télévisée, qui avait un budget plus accessible et était un peu plus facile à financer. Netflix y croyait et je pense qu'ils ont obtenu un bon retour," explique-t-il.
Maintenant, après avoir tenu bon pendant des années, au cours desquelles Straffi dit qu'il a eu de nombreuses occasions de faire un film "Winx" en live-action avec un "petit budget", il pense que le moment est venu de faire un long métrage à gros budget avec "tous les éléments forts dont il a besoin".
"Cela comprendra non seulement les relations des personnages à l'école - qui sont une grande partie de ce sur quoi s'articule la série Netflix - mais les aspects fantastiques les plus épiques de la franchise: les transformations, les batailles avec les sorcières, les 'Trix'," affirme Straffi, faisant allusion au trio de sorcières qui agissent comme les principales antagonistes des fées. Il cherche maintenant à faire "quelque chose de plus similaire à 'Harry Potter' ou à des films de super-héros".
"L'audience que je cherche à toucher se compose de ceux qui, tout comme le public de la série Netflix, sont nostalgiques de la série d'animation originale d'il y a 20 ans, mais aussi des familles qui veulent aller au cinéma avec des enfants âgés de 10 ans et plus," explique Straffi. "La série Netflix s'est largement appuyée sur les personnages existants, mais a également créé une ambiance un peu plus sombre."
Il ajoute, "Il y aura des nuances sombres, mais l'ambiance sera plus proche de l'ADN de la série d'animation – en particulier les méchantes, les Trix, [que] tout le monde attendait dans le troisième volet de la série Netflix."
Straffi se rendra à Los Angeles la semaine prochaine pour s'approvisionner dans des studios américains pour le long métrage à gros budget, mais ce sera un film "Winx", pas un film "Fate", a-t-il précisé.
Pendant ce temps, un neuvième opus de la série d'animation télévisée "Winx Club" qui a envoûté à l'origine les adolescentes du monde entier, est également en préparation, produit par Rainbow avec l'unité de produits italienne RAI Ragazzi, avec des plans pour une date d'échéance en 2024. Straffi a qualifié la nouvelle série animée de "redémarrage très important" qui, "tout en conservant l'ADN 'Winx', est écrit dans un style qui correspond plus aux jeunes d'aujourd'hui."
"C'est très soigneusement pensé. La langue et le rythme, ce sera très original, avec un type de narration qui ressemble un peu plus au live-action," a-t-il déclaré.
Quant à savoir pourquoi Netflix a décidé de ne pas faire une troisième saison de "Fate: The Winx Saga", Straffi affirme qu'il était surpris parce que la deuxième saison "était une émission Netflix de premier plan dans tous les tops des territoires du monde, du moins avant que le phénomène 'Dahmer' ne tombe."
"Nous parlons de dizaines de millions de téléspectateurs," dit-il. "Les chiffres étaient un peu inférieurs à ceux de la première saison, mais c'est aussi dû à la compétition qui était différente d'il y a deux ans. D'après ce qu'on nous donne à comprendre, Netflix a fait plusieurs considérations. Il y avait des considérations économiques, bien sûr, étant donné que la troisième saison aurait coûté plus cher que les précédentes en raison de la hausse des coûts des talents et du fait qu'il y avait une baisse des effectifs. Mais je ne sais pas vraiment."
Straffi a également cité le fait que Rainbow avait négocié les droits de licence, le choix du showrunner et produit la première saison de "Fate: The Winx Saga" avec le siège social de Netflix aux États-Unis. En raison de la propre réorganisation du streamer, l'équipe de Netflix U.K. était en charge de la deuxième saison de "Fate", qui a été tournée en Irlande. "Je pense que cela a peut-être fait une différence. Ils avaient moins le sentiment de s'approprier cette série," explique-t-il.
Mais il a souligné que contractuellement, il est désormais libre de poursuivre ses ambitions de film "Winx" en live-action: "Le fait que Netflix n'ait pas renouvelé la troisième saison me donne un avantage, car je peux désormais créer d'autres productions en live-action."
"Je dois encore entendre ce que Netflix a à dire officiellement," a déclaré Straffi dans une interview exclusive avec Variety après avoir appris de la part du showrunner Brian Young que la série avait été annulée. "Je parlerai à Netflix pour bien comprendre ce qui s'est passé."
L'annulation de "La Saga Winx" signifie que, contractuellement, Straffi, qui a créé les six fées tendances qui sont devenues une propriété intellectuelle mondiale, peut désormais aller de l'avant avec un film "Winx" en live-action planifié depuis longtemps et doté d'un budget de plus de 100 millions de dollars. C'est "probablement le projet le plus important de toute ma carrière," a-t-il déclaré.
Pour son créateur, transformer les "Winx" en une franchise de films en live-action est le point culminant du parcours de la saga.
"Nous avons commencé avec la série télévisée, qui avait un budget plus accessible et était un peu plus facile à financer. Netflix y croyait et je pense qu'ils ont obtenu un bon retour," explique-t-il.
Maintenant, après avoir tenu bon pendant des années, au cours desquelles Straffi dit qu'il a eu de nombreuses occasions de faire un film "Winx" en live-action avec un "petit budget", il pense que le moment est venu de faire un long métrage à gros budget avec "tous les éléments forts dont il a besoin".
"Cela comprendra non seulement les relations des personnages à l'école - qui sont une grande partie de ce sur quoi s'articule la série Netflix - mais les aspects fantastiques les plus épiques de la franchise: les transformations, les batailles avec les sorcières, les 'Trix'," affirme Straffi, faisant allusion au trio de sorcières qui agissent comme les principales antagonistes des fées. Il cherche maintenant à faire "quelque chose de plus similaire à 'Harry Potter' ou à des films de super-héros".
"L'audience que je cherche à toucher se compose de ceux qui, tout comme le public de la série Netflix, sont nostalgiques de la série d'animation originale d'il y a 20 ans, mais aussi des familles qui veulent aller au cinéma avec des enfants âgés de 10 ans et plus," explique Straffi. "La série Netflix s'est largement appuyée sur les personnages existants, mais a également créé une ambiance un peu plus sombre."
Il ajoute, "Il y aura des nuances sombres, mais l'ambiance sera plus proche de l'ADN de la série d'animation – en particulier les méchantes, les Trix, [que] tout le monde attendait dans le troisième volet de la série Netflix."
Straffi se rendra à Los Angeles la semaine prochaine pour s'approvisionner dans des studios américains pour le long métrage à gros budget, mais ce sera un film "Winx", pas un film "Fate", a-t-il précisé.
Pendant ce temps, un neuvième opus de la série d'animation télévisée "Winx Club" qui a envoûté à l'origine les adolescentes du monde entier, est également en préparation, produit par Rainbow avec l'unité de produits italienne RAI Ragazzi, avec des plans pour une date d'échéance en 2024. Straffi a qualifié la nouvelle série animée de "redémarrage très important" qui, "tout en conservant l'ADN 'Winx', est écrit dans un style qui correspond plus aux jeunes d'aujourd'hui."
"C'est très soigneusement pensé. La langue et le rythme, ce sera très original, avec un type de narration qui ressemble un peu plus au live-action," a-t-il déclaré.
Quant à savoir pourquoi Netflix a décidé de ne pas faire une troisième saison de "Fate: The Winx Saga", Straffi affirme qu'il était surpris parce que la deuxième saison "était une émission Netflix de premier plan dans tous les tops des territoires du monde, du moins avant que le phénomène 'Dahmer' ne tombe."
"Nous parlons de dizaines de millions de téléspectateurs," dit-il. "Les chiffres étaient un peu inférieurs à ceux de la première saison, mais c'est aussi dû à la compétition qui était différente d'il y a deux ans. D'après ce qu'on nous donne à comprendre, Netflix a fait plusieurs considérations. Il y avait des considérations économiques, bien sûr, étant donné que la troisième saison aurait coûté plus cher que les précédentes en raison de la hausse des coûts des talents et du fait qu'il y avait une baisse des effectifs. Mais je ne sais pas vraiment."
Straffi a également cité le fait que Rainbow avait négocié les droits de licence, le choix du showrunner et produit la première saison de "Fate: The Winx Saga" avec le siège social de Netflix aux États-Unis. En raison de la propre réorganisation du streamer, l'équipe de Netflix U.K. était en charge de la deuxième saison de "Fate", qui a été tournée en Irlande. "Je pense que cela a peut-être fait une différence. Ils avaient moins le sentiment de s'approprier cette série," explique-t-il.
Mais il a souligné que contractuellement, il est désormais libre de poursuivre ses ambitions de film "Winx" en live-action: "Le fait que Netflix n'ait pas renouvelé la troisième saison me donne un avantage, car je peux désormais créer d'autres productions en live-action."
Source: variety-com.cdn.ampproject.org/
Traduction de l'anglais par elementix
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