Vanity Bigoudis : Là où sont coiffées les poupées
Article de Silvia Bombino - Photos de Linda Ferrari
Si vous avez une "petite fée" entre 3 et 8 ans (qui en plus de ces "amies" en plastique vous a fait acheter des livres, des vêtements, des vélos), vous savez de quoi nous parlons. Pour découvrir l'enchantement Winx, nous sommes entrés au cœur de l'empire. Attention: si vous avez des garçons, ne vous imaginez pas être en sécurité.
Prototypes des poupées Winx du siège Rainbow de Loreto (Ancona). Les nouveaux épisodes de la quatrième et dernière saison de Winx Club sera diffusée sur RaiDue à partir du 14 octobre, le lundi, mercredi et vendredi à 7h25. A partir du 5 octobre commence la série "au masculin" Huntik Secrets and Seekers su RaiTre, à 16h10, du lundi au vendredi.
Si vous vous demandez si "ils" se le demandent, la réponse est oui. "Ils" savent qu'ils ont "ruiné" des familles.
La prémisse: chacun de nous connait par cœur, ou par le biais d'amis, de parents et de connaissances, ce que signifie avoir à la maison une enfant âgée de 3 à 8 ans, ou peut-être devrions-nous dire une petite fée. Ça commence comme un jeu, à la maternelle. "Je suis Bloom, qui es-tu?" "Je suis Flora". Puis la manie explose. Et vous devez acheter des livres, des DVD, des robes, des bicyclettes, des figurines, des jouets, le serre-tête, la valise et bien d’autres choses, impossibles à évoquer, "des Winx".
"Ils" l'admettent: ils savent que ce qu'ils feront aura des conséquences dévastatrices. Et ce sont des récidivistes. Alors que les épisodes de la dernière série du dessin animé des fées sont diffusés sur Raidue, le 5 octobre a débuté sur Raitre la seconde saison de Huntik Secrets & Seekers, qui raconte les aventures d’un groupe de "Chercheurs" en mission, contre les forces du mal, à travers les cités européennes et leurs légendes. Un produit, en somme, qui atteint même les garçons, entre 6 et 12 ans, et qui compte déjà de nombreux fans.
La prémisse: chacun de nous connait par cœur, ou par le biais d'amis, de parents et de connaissances, ce que signifie avoir à la maison une enfant âgée de 3 à 8 ans, ou peut-être devrions-nous dire une petite fée. Ça commence comme un jeu, à la maternelle. "Je suis Bloom, qui es-tu?" "Je suis Flora". Puis la manie explose. Et vous devez acheter des livres, des DVD, des robes, des bicyclettes, des figurines, des jouets, le serre-tête, la valise et bien d’autres choses, impossibles à évoquer, "des Winx".
"Ils" l'admettent: ils savent que ce qu'ils feront aura des conséquences dévastatrices. Et ce sont des récidivistes. Alors que les épisodes de la dernière série du dessin animé des fées sont diffusés sur Raidue, le 5 octobre a débuté sur Raitre la seconde saison de Huntik Secrets & Seekers, qui raconte les aventures d’un groupe de "Chercheurs" en mission, contre les forces du mal, à travers les cités européennes et leurs légendes. Un produit, en somme, qui atteint même les garçons, entre 6 et 12 ans, et qui compte déjà de nombreux fans.
Comment naît un succès
"Ils" sont 200 salariés et d'innombrables collaborateurs, dispersés dans les locaux de Barcelone, Amsterdam, Rome, Milan et Singapour, coordonnés par le siège central de Loreto, située à une courte distance du sanctuaire de la Madone (visible depuis les fenêtres). Plus pour longtemps. À partir de l'année prochaine, la centaine d'employés de Rainbow déménageront dans un nouveau complexe à "impact zéro" avec des panneaux solaires et une climatisation géothermique: 3 000 mètres carrés de bureaux, une cantine, une salle de sport, une piscine, un théâtre, des entrepôts et 10 000 mètres carré de parcs, dont une partie traitée comme un verger.
L'ambition d'Iginio Straffi, 45 ans, ancien dessinateur, créateur des Winx et fondateur de Rainbow, est de créer un lieu dans le style de "Google". Un signe que la crise, dans la capitale de l'animation italienne, ne se ressent pas. En effet. En 2008, Rainbow, la seule société de production en Italie capable d'exécuter en interne toutes les phases de la production d'un dessin animé, de l'idée jusqu'aux effets spéciaux 3D, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 52 millions d'euros en 2008, avec une croissance de 63% au cours des trois dernières années. À ce jour, la majeure partie des gains ne sont plus dus à la vente du dessin animé des Winx (distribué dans 130 pays), mais à la licence. Autrement dit, aux licences octroyées par Rainbow à environ 600 producteurs afin de produire en continu des sacs à dos, des vêtements, les vélos que vos filles vous demanderont à Noël.
Et même si la quatrième saison des Winx est la dernière, la marque reprend vie avec la diffusion des dessins animés, reproposés périodiquement sur différents réseaux; des films en 3D (le long métrage Winx Club - Le Secret du Royaume Perdu a été réalisé en 2007 et le second film est prévu pour 2010) du spectacle Winx On Ice et de tous les événements réalisés de temps en temps. Il manque quelque chose? Un parc à thème. Mais ils viennent juste d'y penser: il va naître en 2012, à 30 kilomètres de Rome. Préparez vos valises.
L'ambition d'Iginio Straffi, 45 ans, ancien dessinateur, créateur des Winx et fondateur de Rainbow, est de créer un lieu dans le style de "Google". Un signe que la crise, dans la capitale de l'animation italienne, ne se ressent pas. En effet. En 2008, Rainbow, la seule société de production en Italie capable d'exécuter en interne toutes les phases de la production d'un dessin animé, de l'idée jusqu'aux effets spéciaux 3D, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 52 millions d'euros en 2008, avec une croissance de 63% au cours des trois dernières années. À ce jour, la majeure partie des gains ne sont plus dus à la vente du dessin animé des Winx (distribué dans 130 pays), mais à la licence. Autrement dit, aux licences octroyées par Rainbow à environ 600 producteurs afin de produire en continu des sacs à dos, des vêtements, les vélos que vos filles vous demanderont à Noël.
Et même si la quatrième saison des Winx est la dernière, la marque reprend vie avec la diffusion des dessins animés, reproposés périodiquement sur différents réseaux; des films en 3D (le long métrage Winx Club - Le Secret du Royaume Perdu a été réalisé en 2007 et le second film est prévu pour 2010) du spectacle Winx On Ice et de tous les événements réalisés de temps en temps. Il manque quelque chose? Un parc à thème. Mais ils viennent juste d'y penser: il va naître en 2012, à 30 kilomètres de Rome. Préparez vos valises.
Comment naît une poupée
Parmi tous les produits de la marque Winx, ils m'expliquent ce qu'est le marketing. Ce qui s'effectue "plus lentement" c'est le jeu vidéo: parce que c'est plus "masculin". Mais si vous allez voir les données sur le marché du jeu vidéo au "féminin", les Winx, lors de la première sortie, ont donné du fil à retordre à un géant comme Harry Potter.
La reine incontestée des ventes, en revanche, c'est la poupée, depuis au moins 5 ans parmi les produits sous licence, battant Gormiti et High School Musical. Le soin dans la production de cet objet est maniaque. Les prototypes sont conçus à Lorette et doivent tous être approuvés par la direction avant de passer en production. "Nous partons d'une recherche commerciale sur les tendances du moment, on regarde les sites Internet et les magazines dédiés à la mode," m'explique la coordinatrice. "À la fin, nous établissons une liste de 15-16 collections pouvant fonctionner pour Pâques, Noël, l’été, etc. Après quoi nous faisons les croquis, les vêtements en miniature avec la machine à coudre, les chaussures, nous étudions la coiffure et le maquillage." Qu'est-ce que les filles préfèrent? "Les collections rock." Et tout correspond aux looks que vous voyez dans le dessin animé. "L'identification est très importante: les poupées qui correspondent aux personnages de la série animée." Je les reconnais et vous les achetez.
La reine incontestée des ventes, en revanche, c'est la poupée, depuis au moins 5 ans parmi les produits sous licence, battant Gormiti et High School Musical. Le soin dans la production de cet objet est maniaque. Les prototypes sont conçus à Lorette et doivent tous être approuvés par la direction avant de passer en production. "Nous partons d'une recherche commerciale sur les tendances du moment, on regarde les sites Internet et les magazines dédiés à la mode," m'explique la coordinatrice. "À la fin, nous établissons une liste de 15-16 collections pouvant fonctionner pour Pâques, Noël, l’été, etc. Après quoi nous faisons les croquis, les vêtements en miniature avec la machine à coudre, les chaussures, nous étudions la coiffure et le maquillage." Qu'est-ce que les filles préfèrent? "Les collections rock." Et tout correspond aux looks que vous voyez dans le dessin animé. "L'identification est très importante: les poupées qui correspondent aux personnages de la série animée." Je les reconnais et vous les achetez.
Comment naît un dessin animé
"Au début, nous étions une quarantaine, maintenant nous sommes une centaine," explique le directeur artistique de Huntik, Simone Borselli, 35 ans, un diplôme en comptabilité, une école d'animation à Florence et ayant fait ses preuves. "Je suis arrivé pour dessiner la deuxième saison des Winx, puis je suis passé à Huntik. Le travail est très long. Peut-être un an seulement pour comprendre ce que nous voulons, un autre pour définir les personnages, des vêtements à l'attitude. Je devais aussi faire le styliste, anticiper les tendances: le dessin animé sortirait deux ans plus tard." Sur quoi est basée sa préparation en matière de mode? "Sur le fait d'être gay. Avant que nous ayons des stylistes internes qui s'occupent de tout l'aspect de la mode des Winx, je recevais des demandes de marketing du genre: "Tu peux essayer de la dessiner en punk, lolita, adolescente, gothique, romantique mais aussi un peu rétro?"."
Pour comprendre comment construire les personnages, Straffi, "le cerveau", réfléchit avec les collaborateurs sur l'inspiration. Comme les Winx sont inspirés par des chanteuses, de Britney à Beyoncé, les personnages de Huntik sont souvent modelés sur des stars de cinéma. Dante est inspiré de Johnny Depp, Zhalia de Demi Moore, Sophie de Gwyneth Paltrow. "À l'heure actuelle, nous aussi, comme beaucoup d'adolescents, sommes fous de Twilight." Et il y a des photos de Robert Pattinson partout.
En revanche, pour dessiner tout les fonds de la série, situés dans plein de villes, ne pensez pas que les cent employés partent de Lorette pour les capitales européennes, comme lorsque Disney avait amené ses dessinateurs en Afrique pour étudier les couchers de soleil du Roi Lion. "Si nous devons illustrer Paris, nous ne dessinons pas seulement la tour Eiffel, mais également les rues étroites. Internet nous aide, notamment les photos et les cartes visuelles," explique Simone. Bref, il ne s’agit pas de dessiner Barbapapa. "Peut-être. Pour Huntik, je devais voir 11 700 scènes une par une, trois fois. Puis deux fois rien que pour l'audio."
Pour comprendre comment construire les personnages, Straffi, "le cerveau", réfléchit avec les collaborateurs sur l'inspiration. Comme les Winx sont inspirés par des chanteuses, de Britney à Beyoncé, les personnages de Huntik sont souvent modelés sur des stars de cinéma. Dante est inspiré de Johnny Depp, Zhalia de Demi Moore, Sophie de Gwyneth Paltrow. "À l'heure actuelle, nous aussi, comme beaucoup d'adolescents, sommes fous de Twilight." Et il y a des photos de Robert Pattinson partout.
En revanche, pour dessiner tout les fonds de la série, situés dans plein de villes, ne pensez pas que les cent employés partent de Lorette pour les capitales européennes, comme lorsque Disney avait amené ses dessinateurs en Afrique pour étudier les couchers de soleil du Roi Lion. "Si nous devons illustrer Paris, nous ne dessinons pas seulement la tour Eiffel, mais également les rues étroites. Internet nous aide, notamment les photos et les cartes visuelles," explique Simone. Bref, il ne s’agit pas de dessiner Barbapapa. "Peut-être. Pour Huntik, je devais voir 11 700 scènes une par une, trois fois. Puis deux fois rien que pour l'audio."
Comment naît une histoire
Les aventures des dessins animés Rainbow ont des limites de contenu évidentes, en ce sens qu'il faut éviter le sexe et la violence. Dans Huntik, le discours sur la violence, qui pourrait être imité par l'enfant, est surmonté en faisant combattre les monstres au lieu des humains. Et, quand il s'agit des humains, le coup de poing au visage est remplacé par une "sphère d’énergie", décidément difficile à reproduire à la maison.
De nombreux scénaristes sont américains, mais la supervision se fait à Loreto. Personne ne peut inventer une histoire incongrue. "Nous avons une "bible", un texte que nous créons en collaboration avec le script-éditeur, avec tous les concepts principaux d'une série, le contexte, les personnages, le style, puis nous allons de plus en plus dans le détail, du général au particulier," explique Maurizio , superviseur des textes. "Chaque script est soumit à des milliers de modifications, le temps passe de deux-trois semaines à cinq-six mois. Pour la deuxième saison de Huntik, il a fallut presque un an et demi."
De nombreux scénaristes sont américains, mais la supervision se fait à Loreto. Personne ne peut inventer une histoire incongrue. "Nous avons une "bible", un texte que nous créons en collaboration avec le script-éditeur, avec tous les concepts principaux d'une série, le contexte, les personnages, le style, puis nous allons de plus en plus dans le détail, du général au particulier," explique Maurizio , superviseur des textes. "Chaque script est soumit à des milliers de modifications, le temps passe de deux-trois semaines à cinq-six mois. Pour la deuxième saison de Huntik, il a fallut presque un an et demi."
Comment finit cette histoire
Apparaît, par magie, une coiffeuse qui, au milieu de fer à lisser, de brosses et de laque, arrange une poupée. On m'explique qu'"elle vient exprès pour créer les looks du prototype."
Même là où le travail est maniaque, on peut parfois coiffer les poupées.
Même là où le travail est maniaque, on peut parfois coiffer les poupées.
Source: www.iginiostraffi.com
Traduction de l'italien par elementix
Un grand merci à rain-boh pour l'article!
Traduction de l'italien par elementix
Un grand merci à rain-boh pour l'article!